Mieux encadrer la substitution aux opiacés

Ordres des médecins et des pharmaciens

Les Conseils nationaux des ordres des médecins et des pharmaciens ont actualisé les Recommandations sur la prescription et la délivrance des traitements de substitution aux opiacés

Par , publié le 11 janvier 2018

Mieux encadrer la substitution aux opiacés

afin de mieux accompagner les professionnels de santé, de faciliter l’accès aux soins et d’améliorer observance et suivi des patients. Environ 180 000 patients prennent des médicaments de substitution : 65% de la buprénorphine et 35% de la méthadone. « L’objectif demeure la réduction des risques et une entrée facilitée des malades dans un système de prise en charge », souligne Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens. Outre un rappel des règles spécifiques de prescription et de dispensation de ces médicaments, ces recommandations prônent le dialogue entre médecin et pharmacien, en particulier lors de la primo-prescription, si le patient n’est pas connu ou quand il existe une modification des doses ou un chevauchement d’ordonnances. Idéalement au sein d’un réseau.
Les ordres notent que la possibilité de prescription initiale de la méthadone en ville par des médecins habilités en addictologie permettrait une amélioration significative de l’offre de soins. Et qu’une prescription informatisée, transmise directement au pharmacien désigné par le patient, pourrait apporter plus de sécurité.
Des référents addiction peuvent être contactés au sein des conseils régionaux de l’Ordre des pharmaciens.

J. S.

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