Lancement du DMP

Assurance maladie

Le Ministère de la santé et l’Assurance maladie ont donné le coup d’envoi de la généralisation du dossier médical partagé (DMP) le 6 novembre dernier. Ils comptent sur les pharmaciens pour une montée en puissance rapide.

Par , publié le 12 novembre 2018

Lancement du DMP

Les pharmaciens réussiront-ils avec le dossier médical partagé (DMP) le tour de force qu’ils ont accompli avec le dossier pharmaceutique (DP) ? En tous cas, le ministère de la santé et l’Assurance maladie comptent visiblement largement sur les officines pour permettre la généralisation du DMP, débutée officiellement le 6 novembre dernier.
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Un accord cadre pour améliorer la coordination des soins

Signé le 11 octobre dernier, après des mois de négociations, entre l’Assurance maladie et l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) l’accord-cadre interprofessionnel (Acip) compte parmi ses objectifs la création de 40 millions de DMP d’ici à cinq ans. « Cet Acip (conclu pour cinq ans) pose des bases extrêmement claires pour nous permettre d’aller vers des formats souples de manière à ce que tous les professionnels de santé libéraux puissent s’engager vers une prise en charge coordonnée du patient en équipe de soins de proximité » se réjouit Jocelyne Wittevrongel, présidente de l’UNPS, qui représente l’ensemble des syndicats des professionnels de ville, et elle-même par ailleurs vice-présidente de la FSPF. L’Acip se présente en effet comme le socle des conventions des différentes professions de santé libérales avec la Cnam dans lesquelles il a vocation à être décliné sur des sujets comme la télémédecine ou les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). S’agissant du DMP, il prévoit que les professionnels de santé « y intègrent a minima le volet de synthèse médicale, les fiches de synthèses issues des bilans prévus à la nomenclature et dans les différentes conventions, les résultats d’examen et les vaccinations ». Cet Acip pose également le principe de l’utilisation d’une messagerie sécurisée par l’ensemble des professionnels d’ici trois ans et acte le déploiement de la prescription électronique avec un calendrier progressif de quatre ans en commençant par les médicaments.

Véronique Hunsinger