Baisse d’activité en avril

Economie de l’officine

Au mois d’avril 2020, en plein confinement, 80% des officines ont constaté une diminution de leur activité, en moyenne de 20%, selon un sondage de la FSPF.

Publié le 15 mai 2020

Baisse d’activité en avril

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a interrogé pour la deuxième fois les titulaires entre le 7 avril et le 12 mai.

Comme fin mars, la moitié des officines a adapté ses horaires d’ouverture (fermeture 30 minutes à une heure plus tôt pour 80% des réponses) mais personne n’a baissé le rideau. Parmi les 3300 répondants, huit sur dix ont perdu de l’activité rémunérée en avril, même si la charge de travail était importante avec la distribution des masques, les réponses aux questions, les livraisons… Un quart a observé une baisse d’activité de 10%, 40% de 20%, 20% de 30% et une officine sur dix de plus de 30%.

Pourtant une pharmacie sur cinq seulement a eu recours à l’activité partielle financée par l’état, alors que la moitié envisageaient de le faire ou l’avait fait dans les 15 premiers jours du confinement. Des arrêts de travail ont concerné 40% des équipes. La moitié pour maladie, les autres car sont des personnes à risque ou devant garder leurs enfants. Plus de 8% des officinaux déclarent avoir souffert du Covid-19.

« Malgré la baisse d’activité qui s’est poursuivie en avril, de nombreux titulaires ont prévu de verser une prime d’activité à leurs salariés. Un effort à saluer au regard du contexte économique difficile actuel pour les officines » souligne Philippe Besset, président de la FSPF. Elle a déjà été versée par 15% des titulaires et 40% envisagent de le faire.

J. S.

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