L’Ordre des pharmaciens soumet 50 propositions

Ségur de la santé

L’Ordre national des pharmaciens a adressé une contribution dans le cadre du Ségur de la santé qui se décline en 50 propositions concrètes autour de 6 axes fruit d’un travail rassemblant pharmaciens et biologistes médicaux.

Publié le 23 juin 2020

L’Ordre des pharmaciens soumet 50 propositions

« Le Ségur de la Santé est l’occasion d’intensifier les coopérations interprofessionnelles. Les pharmaciens de tous les métiers et les biologistes médicaux jouent un rôle majeur dans le parcours de soins des patients et usagers de santé, partout sur le territoire », souligne Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.
Les six axes développés sont les suivants : mettre en œuvre les dispositions de la loi relative à l’organisation et à la transformation du système de santé, capitaliser sur l’expérience de la crise de la covid-19, accélérer la transformation numérique du système de santé, sécuriser et simplifier la prise en charge du parcours de soins des patients, optimiser la prise en charge de la dépendance, revaloriser les métiers de la pharmacie afin d’en simplifier l’exercice au quotidien et d’en renforcer l’attractivité.
Parmi les 50 propositions, certaines sont évoquées depuis longtemps, sont communes avec celles des syndicats, sont en cours de mise en place… Quelques exemples.

  • Accélérer la mise en œuvre de la prescription électronique et du télé soin.
  • Publier les textes généralisant le pharmacien correspondant et autorisant la dispensation protocolisée de médicaments à prescription médicale obligatoire, et simplifier les dispositifs afin que ce soit réalisable en dehors d’un cadre formalisé d’exercice coordonné.
  • Réaliser le raccordement du DP au DMP et à l’espace numérique de santé.
  • Étendre la population cible de la vaccination à tous les adultes en bonne santé pour les pharmaciens d’officines, les pharmaciens biologistes et exerçant dans les PUI.
  • Etendre les prérogatives des pharmaciens à d’autres vaccins que la grippe.
  • Avec l’accord du patient, faciliter la transmission des ordonnances de sortie hospitalière à un pharmacien d’officine et accroître la coopération entre pharmaciens d’officine et établissements de soins.
  • Autoriser la substitution par les biosimilaires par les pharmaciens d’officine.
  • Publier l’arrêté de bonnes pratiques de préparation des doses à administrer (PDA).
  • Développer des équipes mobiles gériatriques ou géronto-psychiatriques réunissant pharmaciens hospitaliers et officinaux et approfondir la mission de pharmacien d’officine référent en EHPAD en la systématisant.
  • Favoriser l’intervention du pharmacien à domicile.
  • Intégrer le dépistage de la fragilité dans le bilan partagé de médication et généraliser les bilans de médication et la conciliation médicamenteuse auprès des personnes vivant en EHPAD.

J. S.

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